Simon, cambrioleur pointu est en liberté surveillée, ce qui ne l'empêche pas de continuer ses activités illégales en faisant profil bas. Mais quand son complice de toujours vient le voir avec une nouvelle proposition, il ne met guère de temps à accepter. Pour ce gros coup qu'il espère être le dernier, Simon devra -avec d'autres complices – dérober le Florentin, le plus gros diamant du monde récemment retrouvé. En préparant son casse, Simon fait la connaissance de Julia, experte en charge de la vente et ce qu'il pensait n'être qu'un casse comme un autre prend de nouvelles proportions.
Eric Barbier, après Le serpent, retrouve Yvan Attal pour un thriller teinté de sentiments. Plutôt joliment mené et défendu par un acteur à l'aise dans son rôle, le film a du mal à se trouver un rythme.

A l'image de son réalisateur, il paraît hésiter entre la romance naissante entre Julia et Simon et le film de braquage et ses codes. Cette incertitude débouche sur un flottement dans le récit : loin de parvenir à se mêler les deux enjeux se font concurrence à l'écran et Eric Barbier ne parvient pas à créer d'émotion sensible dans son récit. Le duo Béjo-Attal ne parvient à pas à évoquer les grands couples mythiques et le film non sans démériter court vers un final relativement attendu et quelque peu décevant. La faute, peut-être à une réalisation très froide et un scénario tirant plus vers le mélange des genres que vers l'alchimie efficace.