Sortir : Comment est née Mansfield Tya ?

Mansfield Tya : C'est par la sœur de Carla que l'on s'est rencontrées, on ne se connaissaient pas avant de faire de la musique, ce fut une vraie rencontre artistique ! Ça a tout de suite collé entre nous...On a trouvé notre univers  : le mélange guitare, voix, chant...

Sortir : Qu'est ce qui vous inspire ?

Mansfield Tya : On parle du temps qui passe, de nos peurs... En chanson, ça passe mieux et ça évite de se plaindre au quotidien ! (rire) On est quand même dans une mélancolie latente.
mais on est autant mélancoliques qu'énervées ! Il y a aussi beaucoup de rage dans nos chansons... On est pas si pessimistes !

Sortir : Pouvez-vous nous parlez du prochain album Seules au bout de 23 secondes qui sort le 9 février ? Pas mal d'artistes y ont participé ?

Mansfield Tya : C'est un 14 titres, il n'y a pas vraiment de fil conducteur, les chansons sont autonomes les unes des autres. On a en effet travaillé avec pas mal de personnalités pour cet album, notamment Antoine bellanger de Bellone Quartet, qui a travaillé sur les arrangements du son ; Vale Poher, rencontrée en tournée, avec qui on a vécu une vrai rencontre musicale, son univers nous intéresse vraiment et c'est pas tous les jours que ça arrive ! Mais aussi Etienne Bonhomme (Claire Diterzi / Innocent X), Manuella Lahaye, Jacques Alexis Marcon, Julie Redon Accapulco...
Ca nous a permis de passer du temps sur l'album, entre la création de l'album et toutes les étapes pour le sortir ensuite ça a mis longtemps, plus d'un an !

Sortir : Vous étiez en résidence à l'Olympic à Nantes, une autre est prévue au VIP à Saint nazaire avant le concert du 10 février, qu'en attendez-vous ?


Mansfield Tya : On peut bosser le live. On a eu du temps en studio, mais sur scène c'est vraiment différent. On construit les chansons sur la scène et ça ne ressemble pas du tout à l'album...
Ça permet de tester, de travailler le son live aussi ! Au VIP, on travaillera vraiment sur la mise en scène avec Hervé Guilloteau.

Sortir : Vu les concerts à venir, ça a l'air de bien marcher, vous avez l'impression de passer la vitesse supérieure ?

Mansfield Tya : Suite au dernier album avec lequel on a eu un bon accueil, c'est vrai que l'on a plus de facilité à jouer, et on aime le live ! Les réseaux dans lesquelles on est nous permettent aussi de sortir de la région.

Sortir : Vous avez aussi pas mal de projets parallèles ?

Mansfield Tya : Oui, avec l'association Wonderground on a créé le Pinpin Tour ! Tous les étés, on part avec l'asso en tournée et on privilégie les squats, les lieux pas conventionnels...On est allé jusqu'en Allemagne, dans les pays de l'Est ! Charlie Mars a aussi réalisé notre clip, j'ai (julia) tourné dans un court métrage de Marc Picavez, un réalisateur nantais. On a aussi bossé avec des peintres dont les oeuvres nous accompagneront sur scène ou encore en résidence avec une association de hip hop dans le Nord pas de Calais, le mélange des deux univers donnait quelque chose de très bien !. On aurait pu travailler avec un groupe qui nous ressemble mais on veut se mélanger, on essaye toujours de se diversifier !